[IV] Oscillation entre l'abstrait et le courant.
Marcher sur un fil fin, ne pas tomber. Ca semblerait si dur, la sécurité n'est rien par rapport à la terreur insurmontable que l'on ressentsachant que l'on peut tomber d'une minute à l'autre. Les bons mots, le bon ton, tout peut prendre fin dans une grande chute immémoriale. Ne plus savoir quoi écrire, un texte totalement décousu, dépourvu de sens et de message, seulement vouloir fair quelque chose. Hésiter entre l'abstrait, l'irréel, les métaphores et les sous-entendus dans lesquels on put se refugier espérant n'en laisser deviner juste ce qu'il faut. OU alors choisir le concret, le quotidien, racobnter clairement, énoncer pertinement ce que l'on fait, ce que l'on pense.
Je pourrais aisément passer dans ce concret, juste en parlant de ma vie, de ce que je fais, mais je n'en ai pas l'envie. Tout simplement parceque. Le simple fait de l'avoir évoquer vous rapproche déjà de ce concret. Il faut repartir.
IL ya des choses dont vous vous sentez capable, mais que vous n'avez pas la force de réaliser, un terrain entier que l'on pourrait bâtir, on en a les possibilités, il ne reste qu'à essquisser les plans, mais tout semble soudain trop complexe. Vous vous arrêtez à mi-chemin, c'est trop épuisant, un travail mental extenuant. Mais lorsque l'on se trouve face des choses dont on se sent incapable d'entamer un début, on peut toujours essayer, et avec passion et courage, on y arrivera. Les choses ne sont jamais ce qu'elles paraissent
Vous allez me dire obsédée par l'idée de création, ou de beauté. Oui, je veux crée de la beauté, et comme Andréa dans Hell, je vous dirai "Je suis un artiste, et mon oeuvre, c'est Moi", quelle prétention, et prétentieuse, j'ose dire que je le suis.