[IIX] Le Vertige du Bonheur
Juste pour avoir envie de rien dire.
Juste avoir envie de s'endormir, juste se détester comme avant.
se dire que c'est pas elle, que de toute façon c'est impossible, que la misanthropie reviendra, que l'indifférence est toujours là, que ca sera toujours pareil. Et on arrive pas à être ce qu'on veut, peut-être qu'on s'en aperçoit pas assez vite, le naturel est si laid.
On a beau dire que l'on est pas celle qu'on dit, sans s'en apercevoir au fond, si.
On a tous envie d'entendre "au fait tu joues un rôle" nous aussi c'est ce qu'on pense, mais àprès on s'aperçoit que c'est faux. Le pantin a pris le controle, la marionette a coupé es fils, l'acteur ne se sépare plus de son personnage. On arrive pas à se retrouver et on s'aperçoit qu'on s'aimait au plus bas, que du haut du piedestal de la gloire, on à peur, le Vertige du Bonheur.
Au profond de la fièvre et du délires, en aval de la lucidité , les pensées vous ronge et vous imprègen comme la fumée évitée de la folie.
Le temps du malheur est fini, vous le regrettez.
Comme un déficit de bonheur, mon coeur n'a pas cette case, trop poussièreuse, de toute façon je ne veux plus être celle que je suis arrivée à devenir.
je veux redevenir comme avant mais sans le vouloir,
je m'y suis habituée, c'est pas si dur.
Je me lasse si vite de tout,
dès que je l'ai obtenu,
le jeu semble moins drôle
Et je me lasse encore
toujours plus
Encore ?
oui, maintenant ca doit être comme avant,
Je veux retrouver les gens dont je me suis encore une fois lassée
Et on en veut toujours plus, sans s'en apercevoir, parceque au fond c'est ça le but.
Je veux évoluer, mais en ayant le passé à porté de main,
et si le futur n'était pas si beau ?
et si je regrettais le temp des cris ?
et si je voulais m'enterrer à nouveau dans cette maladie intensément invisible ?
les murs se referment et la fuite deveint plus dur
le choix doit être fait
Abandonnons.